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dimanche 19 avril 2015

L'instant présent de Guillaume Musso




Résumé :

Lisa et Arthur n'ont rendez-vous qu'une fois par an.
Il passe sa vie à la chercher...
...  elle passe la sienne à l'attendre.

Lisa rêve de devenir comédienne. Pour payer ses études d'art dramatique, elle travaille dans un bar de Manhattan. Un soir, elle fait la connaissance d'Arthur Costello, un jeune médecin urgentiste. Leur complicité est immédiate. Pour le séduire, Lisa est prête à tout. Dans une ville-labyrinthe qui n'offre aucun répit, elle prend tous les risques. Mais Arthur n'est pas un homme comme les autres. Bientôt, il révèle à Lisa la terrible vérité qui lui interdit de l'aimer :

" Ce qui m'arrive est inimaginable, et pourtant bien réel... "

Dans un New York plus imprévisible que jamais, Arthur et Lisa vont lier leur destin pour déjouer les pièges que leur impose le plus impitoyable des ennemis : le temps.


Mon avis :

J'ai lu ce livre avec Gwen, dont vous trouverez la chronique ici et pour une lecture commune sur Livraddict

Tout d'abord, je dois dire que je trouve que le quatrième de couverture n'est pas en adéquation avec le roman...
Si l'on rencontre effectivement Lisa et Arthur, je n'ai pas trouvé que Lisa cherche à le séduire ni qu'elle prenne ne serait-ce qu'un risque pour lui.. Si ce n'est celui d'aimer un homme qui vit quelque chose de peu conventionnel. 

Comme à son habitude, Guillaume Musso nous entraîne dans un roman à cheval entre fantastique, polar et romance et c'est bien la recette de son succès.
Pourtant cette fois, et la dernière avec Central Park aussi, je trouve que "la mayonnaise ne prend pas".
J'ai souvent eu l'impression d'être perdue dans l'histoire ou on contraire qu'il y avait des passages trop longs ou redondant.
Détail pas très important peut-être mais pour une fan de New York comme moi, j'ai été très déçue par la description que l'auteur en fait dans L'instant présent ! Une description triste et même morbide d'une ville pourtant exceptionnelle à mes yeux ! J'avoue que cela a gâché ma lecture par moment.

Il est difficile de mettre le doigt sur ce qui dérange vraiment dans un roman, surtout lorsque c'est celui d'un auteur que vous appréciez vraiment. Je crois pouvoir dire que Guillaume Musso verse trop (ou pas assez pour les adeptes du genre) dans le fantastique et qu'il mélange trop de genres. Au final, je trouve difficile, pour ne pas dire impossible, de déterminer de quel genre littéraire relève L'instant présent.

Peut-être que d'attendre un an un roman place la barre très haut et que mon avis vous paraîtra très négatif mais il n'en est rien : si j'avoue que certaines choses m'ont déplues, j'ai malgré tout passé un bon moment avec ce roman et l'auteur m'a malgré tout permis de voyager mais aussi de réfléchir, peut-être pas assez, peut-être pas comme je l'aurais aimé mais un peu malgré tout.

Et vous, qu'en avez-vous pensé ?

Citations : 

"Pourquoi lui as-tu raconté un tissu de mensonges à mon sujet ?
– Parce qu’un bon mensonge vaut mieux qu’une mauvaise vérité."



"– Le destin est cruel, n’est-ce pas ? se désola-t-il. Il me mettait enfin en présence de mon âme sœur, mais dans une situation où il m’était impossible de l’aimer.
– Et donc, qu’avez-vous fait ?
– Nous nous sommes aimés quand même."


"Certaines choses arrivent parce qu’elles doivent arriver, et le seul moyen de ne pas les subir, c’est de les accepter et de t’en accommoder."


Ma note : 14/20

Editions XO

374 pages






dimanche 12 avril 2015

Love game, tome 1 d'Emma Chase


Résumé :

Drew, la trentaine irrésistible, est associé dans une grande banque d'investissement new-yorkaise. Le pouvoir, l'argent, les femmes, absolument tout lui réussit. Très sûr de lui et arrogant, il assume son statut de beau gosse et enchaîne les aventures sans lendemain. Jusqu'au jour où une femme lui résiste. Kate Brooks est sublime, brillante, et ambitieuse... mais fiancée et inaccessible. Lorsqu'il la rencontre dans un bar et tombe sous son charme, il ignore encore qu'elle deviendra sa collègue quelques jours plus tard... Bouleversés par le magnétisme sexuel qui les aimante et engagés dans une rivalité professionnelle diabolique, ils vont jouer avec leurs sentiments, s'aimer et se détester. Drew, le séducteur invétéré, nous prend à partie et nous décrit la façon dont il tombe amoureux. Il nous confie avec autodérision et cynisme ce que les hommes pensent vraiment…

Mon avis :

Ce livre nous fait une promesse, la couverture le dit : "Vous saurez enfin ce que pensent vraiment les hommes".

Une première : un roman chick-lit dont le narrateur est un homme ! Etrange n'est-ce pas ? C'est bien ce qui m'a séduite…

Tous les ingrédients habituels sont mélangés dans la recette de Love Game : un bel homme, riche (évidemment), puissant : Drew. La nouveauté : une jeune femme un peu moins fragile que celles que l'on rencontre dans les romans de cette catégorie : Kate. Elle aussi est riche et puissante ! La féministe en moi a apprécié ce juste équilibre ! :)

Et pour une fois les stéréotypes ne sont pas réservés aux femmes ! Drew ne pense qu'à une chose : le sexe et surtout sans amour ! (C'est donc çà le "ce à quoi pensent vraiment les hommes" ?)
Loin de lui l'idée de partager plus que quelques heures avec une douce jeune femme qui évidemment s'est au préalable pavanée devant lui ! Mais son schéma bien établi s'effondre avec sa rencontre avec Kate. C'est à lui de tout faire pour la séduire et j'avoue que par moment j'aurais bien aimé me retrouver dans la peau de ce personnage : oui oui laquelle de nous n'a jamais rêvé qu'un homme mette tout en oeuvre pour la séduire ? J'ai beaucoup ri également à la lecture de Love Game car il faut dire que Drew ne manque pas d'imagination. 

Les pages se tournent rapidemment, on veut savoir si tout ce qu'il mettra en oeuvre lui offrira le coeur de sa belle !

Finalement on lit pour rêver et même si Love Game ne m'a pas faite frémir, c'est une lecture agréable pour celles qui aiment le genre (dont moi)  :)

Je lirai avec plaisir les tomes suivants ! 

Ma note : 15/20

Edition Hugo Roman

357 pages

Lu en format ebook



vendredi 3 avril 2015

Le premier jour du reste de ma vie de Virginie Grimaldi


Résumé :


Marie a tout préparé pour l’anniversaire de son mari : gâteaux, invités, décoration de l’appartement... Tout, y compris une surprise : à quarante ans, elle a décidé de le quitter. Marie a pris « un aller simple pour ailleurs ». Pour elle, c’est maintenant que tout commence. Vivre, enfin. Elle a donc réservé un billet sur un bateau de croisière qui fait le tour du monde. À bord, Marie rencontre deux femmes qui, elles aussi, sont à la croisée des chemins. Au fil de leurs aventures, parfois loufoques, elles pleurent et rient ensemble, à la reconquête du bonheur. Leurs vies à toutes les trois vont être transformées par ce voyage au bout du monde… Tout quitter pour tout recommencer : une comédie tendre et savoureuse !

Mon avis :

J'ai découvert Le premier jour du reste de ma vie sur le présentoir d'une librairie et malgré une PAL bien remplie, je n'ai pas pu me retenir ! Que dire, la couverture promet de passer un moment agréable et sans prise de tête, et le titre me fait rêver ! Qui n'a jamais eu envie d'avoir un nouveau "Premier jour de sa vie" ?

J'embarque avec Marie à bord d'une croisière pour célibataires autour du monde. Elle a tout plaqué et a décidé de s'offrir une parenthèse.

Mais, si elle pensait être seule avec elle-même (et avec son tricot) c'était sans compter sur Anne et Camille. Tout comme Marie, elles ont choisi cette croisière car leur vie était chaotique et l'on découvre alors la vie de ces trois femmes et ce qui les a poussées vers ce choix. On rit, on se reconnait dans l'une d'elles et on pleure !

J'ai adoré chacune des trois femmes mais j'avoue que mon coup de coeur va à Marie. J'ai aimé son caractère, sa force et sa fragilité, son sens de l'humour et surtout son courage. Je crois que nombreuses sont celles qui ont envie au moins une fois dans leur vie de tout plaquer et de tout recommencer : elle l'a fait ! 

Le premier jour du reste de ma vie est un tourbillon de vie, de sentiments et d'émotions ! Il est bien rythmé, sans longueur, la plume est drôle, vive et parfois incisive et j'ai tourné les pages à une vitesse folle ! Condensé de bonne humeur, il faut du bien au moral ! 

C'est comme un bon film, celui qu'on peut revoir et revoir et qui nous plonge toujours dans un moment de bien-être et de cocooning ! 

Si vous avez envie de passer un beau moment de rires et d'émotions et de rebooster votre moral : allez-y !


Citations :

"La vie, c'est comme un tour de magie. Quand on est enfant, on ne voit que le devant de la scène. C'est fabuleux, on s'émerveille, on se pose des questions, on a envie d'en savoir plus. Et puis, on grandit. Peu à peu, les coulisses se dévoilent, on réalise que c'est compliqué. C'est moins joli, c'est quand même parfois moche, on est déçu. Mais on continue quand même à s'émerveiller."


"Son coeur, Marie compte bien le garder pour elle. La dernière fois qu'elle l'a confié à quelqu'un, il le lui a rendu en mauvais état. Elle en a déduit que les gens ne faisaient pas attention à ce qui ne leur appartenait pas et l'a mis à l'abri dans du papier bulle."



En bonus, voici le lien vers le blog de l'auteure et plus particulièrement vers la genèse de cette perle ! 


Ma note : 20/20 Coup de coeur !

Editions : City Editions

283 pages



dimanche 29 mars 2015

Le purgatoire des innocents de Karine Giebel


Résumé :


Je m'appelle Raphaël, j'ai passé quatorze ans de ma vie derrière les barreaux. Avec mon frère, William, nous venons de dérober trente millions d'euros de bijoux. Ç'aurait dû être le coup du siècle, ce fut un bain de sang. Deux morts, un blessé grave. Le blessé, c'est mon frère. Alors, je dois chercher une planque sûre où il pourra reprendre des forces. Je m'appelle Sandra. Je suis morte, il y a longtemps, dans une chambre sordide. Ou plutôt, quelque chose est né ce jour-là... Je croyais avoir trouvé le refuge idéal. Je viens de mettre les pieds en enfer. Quelque chose qui marche et qui parle à ma place. Et son sourire est le plus abominable qui soit...


Mon avis : 

Depuis quelques temps, je lis de nombreux avis positifs sur les romans de Karine Giebel et j'en ai achetés plusieurs. 

J'avoue que depuis Puzzle, de Franck Thilliez (l'été passé), je n'avais plus lu de thriller.
Ma relation aux thrillers est compliquée : je suis très souvent déçue. Soit l'intrigue est trop compliquée, soit elle est trop évidente, je n'accroche pas avec les personnages ou encore je m'y perds ! 

Mais je me suis lancée dans cette lecture sans réticence ! Et quel bon choix j'ai fait !

Dès les premières pages, on est embarqué avec Raphaël, William, Fred et Gisèle, qui sortent d'un braquage qui s'est mal passé. William est blessé, il est donc urgent de le soigner. Ils trouvent refuge chez une jeune vétérinaire, Sandra, au fond de la campagne. 
Déjà l'histoire est forte, les personnages puissants et leurs liens étranges : Sandra et Raphaël se cherchent, Fred et Gisèle vivent une histoire étrange, Sandra et Patrick je n'ose en parler !  Les chapitres s'ont entrecoupés de retour dans le passé qui nous font découvrir la jeunesse de Raphaël et de son frère William et on ne peut s'empêcher de les apprécier, même si ce ne sont pas des enfants de choeur… 

Le rythme est rapide, l'écriture fluide et pages après pages le lecteur est emmené au sommet de l'horreur et c'est avec l'estomac bien accroché que j'ai poursuivi ma lecture jusqu'aux portes  de l'enfer.. 

Le purgatoire des innocents est un thriller exceptionnel, qui emmène son lecteur dans le piège qui se referme sur ses personnages, un roman où l'on espère que l'on est bien dans la fiction..

Je l'ai dévoré et même si parfois j'en ai eu des hauts le coeur, j'ai aimé chaque minute de cette lecture intense !

Ma note : 20/20 Coup de coeur (enfin plutôt coup de frisson)  !

Fleuve éditions

592 pages

Lu en format ebook

jeudi 26 mars 2015

Jamais deux sans toi de Jojo Moyes



Résumé :


Jess a la vie dure : elle élève seule ses deux enfants et se tue à la tâche pour arrondir les fins de mois. Comme un malheur n'arrive jamais seul, le don pour les maths de sa fille surdouée risque de rester lettre morte si personne ne la soutient. Quant à son fils, il est victime de harcèlement au collège et ne peut se défendre seul contre ceux qui s'en prennent à lui. Ed cherche à fuir un avenir incertain. Il a du temps à revendre et veut leur venir en aide... Une histoire d'amour aussi captivante que non conventionnelle. La rencontre improbable de deux êtres en perdition.

Mon avis : 

 
Vous l'aurez compris, j'adore les romans de Jojo Moyes et j'avais eu un immense coup de coeur pour Avant toi.
Elle a cette façon si particulière de décrire la vie, les coups durs, le malheur qui est parfois le quotidien de certains mais sans jamais sombrer dans le cliché…

Elle sait mélanger humour et larmes et chaque lecture nous transporte dans un tourbillon d'émotions.

Jamais deux sans toi ne fait pas exception : elle nous livre un roman qui traite de sujets graves et pourtant si communs : la détresse, le manque d'argent, la solitude, la souffrance des adolescents atypiques et dans un même temps, le "trop" d'argent qui rend les relations difficiles.
 

Elle mélange tout ça et le lecteur passe par milles et une émotions.

Je pense que chaque lecteur peut trouver dans les mots de Jojo Moyes l'écho de ses propres souffrances, passées ou présentes. 

Dans Jamais deux sans toi, on rencontre Jess, mère célibataire d'un adolescent (qui n'est pas le sien) et d'une petite fille passionnée par les mathématiques et par les sequins... Elle court après l'argent, après le temps mais garde toujours un optimisme sans faille. 
Mais c'est aussi l'histoire d'Ed, un homme qui parti de rien, a fait fortune dans l'informatique.
Jusqu'à cette histoire où une femme le met dans un sacré pétrin.. 
Rien ne laissait supposer que Jess et Ed se rencontreraient, et pourtant...

Les événements s’enchaînent et j'ai littéralement dévoré leur histoire ! 
Vite, vite que va-t-il se passer pour Jess ? Et Tanzie ? Et Ed ? Et Nicky ?
Chaque chapitre nous livre le point de vue de l'un des personnages et cela rend la lecture dynamique et agréable.

J'avais adoré Lou & Will dans Avant toi, Jennifer & Anthony dans La dernière lettre de son amant et encore une fois, Jojo Moyes nous fait découvrir deux personnages fantastiques !
J'ai eu un véritable coup de cœur pour Jess : malgré les difficultés qu'elle rencontre elle sait garder un merveilleux optimisme qui nous fait souvent défaut.Les difficultés ne lui font pas peur et c'est avec humour qu'elle les aborde !


Je recommande cette lecture à toutes celles et ceux qui souhaitent vivre un moment riche en émotions, en passant du rire aux larmes ! 

Citations :

"Tu sais, tu peux passer ta vie entière à ne te sentir nulle part à ta place. Et un jour, tu entres dans une pièce, que ce soit à l’université, dans un bureau ou dans un club, et tu de dis : "Ah, ce sont eux." Et d’un coup, tu te sens chez toi. "

"La mère d'Ed lui avait dit un jour que les vrais amis étaient ceux avec qui on pouvait reprendre là où on en était resté, que ce soit une semaine ou deux ans plus tard." 



Ma note : 20/20 Coup de coeur !!

Editions Mildy

416 pages


mercredi 11 mars 2015

On ne voyait que le bonheur, de Grégoire Delacourt



Résumé :

« Une vie, et j'étais bien placé pour le savoir, vaut entre trente et quarante mille euros.
Une vie ; le col enfin à dix centimètres, le souffle court, la naissance, le sang, les larmes, la joie, la douleur, le premier bain, les premières dents, les premiers pas ; les mots nouveaux, la chute de vélo, l'appareil dentaire, la peur du tétanos, les blagues, les cousins, les vacances, les potes, les filles, les trahisons, le bien qu'on fait, l'envie de changer le monde.
Entre trente et quarante mille euros si vous vous faites écraser.
Vingt, vingt-cinq mille si vous êtes un enfant.
Un peu plus de cent mille si vous êtes dans un avion qui vous écrabouille avec deux cent vingt-sept autres vies.
Combien valurent les nôtres ? »
À force d'estimer, d'indemniser la vie des autres, un assureur va s'intéresser à la valeur de la sienne et nous emmener dans les territoires les plus intimes de notre humanité. Construit en forme de triptyque, On ne voyait que le bonheur se déroule dans le nord de la France, puis sur la côte ouest du Mexique. Le dernier tableau s'affranchit de la géographie et nous plonge dans le monde dangereux de l'adolescence, qui abrite pourtant les plus grandes promesses.


Mon avis :


La liste de mes envies, deuxième roman de l'auteur, avait été l'un de mes immenses coup de cœur. J'avais vécu mille et un sentiments sous sa plume et j'avais adoré çà !

Ensuite, j'ai laissé passé La première chose qu'on regarde car le synopsis ne me tentait pas.

En revanche, je me suis jetée sur son troisième roman, On ne voyait que le bonheur qui  avait l'air follement porteur de par son 4ème de couverture et qui a reçu le prix des lectrices d'Edelweiss 2014.

Je me suis lancée dans cette lecture avec une attente : revivre mille et une émotions. Malheureusement, je n'en ai vécu qu'une seule : la tristesse. Ou peut-être devrais-je dire la noirceur, le poids, la longueur, le désespoir. Là où j'attendais de la couleur je n'ai trouvé que de l'obscurité, là ou j'attendais de l'émotion je n'en ai vécu aucune et là où j'attendais de passer un bon moment et bien il ne fut pas bon.
L'écriture est lourde, pesante et Antoine est juste un homme lâche, triste et déçu qui ne voit rien d'autre que son chagrin et sa lâcheté. A quel moment ce personnage va-t-il évolué ?

Je n'ai pas eu le courage d'attendre et cela m'arrive très rarement, mais j'ai abandonné cette lecture après de 180 pages soit à la moitié du roman. 
Il m'est donc difficile de réellement chroniquer ce livre et de le noter, vous comprendrez qu'il s'agit d'une immense déception.

Editions JC Lattès

360 pages


mardi 3 mars 2015

Elle & lui de Marc Levy



Résumé :
Un site de rencontres les a réunis.
Ils ne sont pas devenus amants, mais amis.
Et ils comptent bien en rester là...

Elle est actrice. Lui écrivain.

Elle s'appelle Mia. Lui Paul.

Elle est anglaise. Lui américain.

Elle se cache à Montmartre. Lui vit dans le Marais.

Elle a beaucoup de succès. Lui pas vraiment.

Elle est même une star. Mais lui ne le sait pas.

Elle se sent seule. Lui aussi.

Il la fait rire. Elle enchaîne les maladresses.

Elle ne doit pas tomber amoureuse. Lui non plus.

Mon avis :

Comme chaque année, j'attends avec impatience la sortie du dernier roman de Marc Levy  et celui-ci ne faisait pas exception…

Vu l'impatience avec laquelle il est attendu, on pourrait croire que je vais forcément le trouver exceptionnel mais il m'est arrivé d'être déçue avec Marc Levy, c'est rare mais c'est arrivé, notamment avec les Enfants de la liberté.. 

En revanche.. Elle & lui...Vous dire que je l'ai dévoré est un faible mot….

Il commence déjà très fort avec cette première phrase : "Un jour j'irai vivre en théorie, parce qu'en théorie tout se passe bien…"

En arrière plan.. Londres puis Paris et plus précisément Montmartre… Ce choix a réveillé de nombreux souvenirs pour moi qui adore cette ville et surtout "sa butte"… 

Sur l'écriture de l'auteur, un vrai plaisir : on retrouve sa plume drôle et émouvante, son language énergique, ses petites phrases "chocs" qui font réfléchir. Ce roman est donc une invitation au rire et aux presque larmes…. 

Et puis, Elle & lui signe le moment des retrouvailles... Les lecteurs les plus fidèles se souviendront peut-être de Paul dans "Et si c'était vrai".. et d'Arthur... et de Lauren....

J'ai adoré ces moments car il faut bien souligner que ces trois personnages sont tout de même ceux du tout premier roman de Marc Levy ! 

Autres Personnages que l'on retrouve avec plaisir dans ce roman : l'Amour et l'Amitié... Marc Levy nous rappelle que, que ce soit pour Paul ou pour Mia, aucun d'eux ne pourrait y arriver sans son/sa meilleur-e- ami-e !

Il nous rappelle aussi que l'amour ce n'est pas deux personnes qui sont ensemble, c'est aussi mais surtout deux personnes qui rient, qui se comprennent, se découvrent et se surprennent.

Alors certes et comme je l'ai dit plus haut, les ingrédients sont peut-être toujours les mêmes mais en même temps, ils font tellement de bien et j'espère bien qu'il n'y changera rien !

Citations (dur dur de choisir) : 

"- Les romans se doivent de coller à une certaine réalité, au risque de paraître fleur bleue.
- Mais on leur dit merde, à ceux qui n'aiment pas les histoires heureuses, qu'ils aillent patauger dans leur sinistrose, ils nous font déjà assez suer comme ça, on ne va pas en plus leur laisser le mot de la fin."


"On ne doit jamais juger un ami, on apprend juste à le connaître de mieux en mieux."

"C'est peut être cela finalement, aimer vraiment. Apprendre à pardonner, sans réserve et surtout sans regrets. Poser son doigt sur la touche d'un clavier, effacer les pages grises pour tout réécrire en couleur. Mieux encore, sa battre pour que tout finisse bien."

"Un cauchemar, c'est un rêve qui a mal vieilli."

Ma note : 20/20 
Coup de coeur :)

Editions Robert Laffont

396 pages

dimanche 1 mars 2015

Les Suprêmes, d'Edward Kelsey Moore


Résumé :

Elles se sont rencontrées dans les années 1960 et ne se sont plus jamais quittées : tout le monde les appelle "les Suprêmes", en hommage au célèbre groupe des années 1970.

Complices dans le bonheur comme dans l’adversité, ces trois irrésistibles "quinquas" afro-américaines aussi puissantes que fragiles ont fait d’un des restaurants de leur petite ville de l’Indiana.

Longtemps marquée par la ségrégation leur quartier général où, tous les dimanches, entre commérages et confidences, rire et larmes, elles élaborent leurs stratégies de survie et se gavent de poulet frit. Rendez-vous avec vos futures meilleures amies.

Mon avis :

Ce roman m'a fait de l'oeil depuis la toile, de nombreuses bloggeuses en faisaient l'éloge et j'ai eu très envie de découvrir l'histoire des Suprêmes.

L'auteur alterne durant tout le roman passé et présent : une construction habile qui permet au lecteur de mieux comprendre telle ou telle décision ou tel ou tel événement en regard du passé des ces trois femmes.

Au fil des chapitres, j'ai découvert à appris à connaître chacune d'elles : Odette, épouse d'un policier qui a hérité de sa mère son don de communiquer et de voir les morts, Clarice, pianiste virtuose qui a tout abandonné pour épouser un homme qui se révèle être un coureur de jupons et enfin Barbara Jean, certainement celle qui a eu l'enfance (et la vie) la plus difficile et qui n'a que sa beauté.

J'avoue que j'ai eu beaucoup de peine à rentrer dans le roman en raison de nombreuses longueurs au début mais une fois les 100 premières pages passées, ce roman, ce n'est que du bonheur ! J'ai vécu avec chacune des Suprêmes  et je tournais les pages pour découvrir plus avant leurs vies et leurs sentiments. 

Je dois dire que mon personnage préféré reste Odette : j'ai aimé son franc parler, son courage et son humour en toutes circonstances. Je dirai que Clarice est celle qui m'a le plus surprise car c'est elle qui, selon moi, a le plus évolué et j'ai souvent ri à l'imaginer chaussée de Birckenstock !
Barbara Jean a suivi la vie qu'elle croyait devoir avoir et je ne crois pas qu'on puisse parler de courage quant aux décisions qu'elle prend à la fin du roman.

Mais il m'a toutefois été difficile de les quitter et j'avais le coeur qui se serrait en tournant les pages qui m'amenaient inévitablement vers ma séparation d'avec elles. 

Je dirai que ce que j'ai préféré dans ce roman c'est qu'il est une ode à l'amitié où la différence crée un lien si fort qu'il est possible de tout partager et impossible de se juger.

En bref c'est un roman qui donne le sourire, qui remonte le moral et qui nous rappelle la force de l'amitié.

Citations :

"C’est Clarice qui sera contente quand je serai chauve ! elle me tannait déjà en quatrième pour que je cache ma tignasse sous une perruque.
Clarice savait qu’Odette ne pensait pas à mal en parlant ainsi. Son amie lui aurait volontiers dit la même chose en face avec un large sourire. Mais cette certitude ne lui fut d’aucun réconfort sur le moment. Elle n’eut qu’une envie, se précipiter à l’intérieur et crier à Odette qu’elle l’aimait comme elle était – que ses cheveux soient beaux, moches, ou absents."


"Ce ne sont pas les enfants qui ont changé, Odette, c’est toi. Tu vieillis, glissa Barbara Jean.
-Merci, c’est sympa, les filles. Quel plaisir de venir déjeuner le dimanche et d’apprendre que je ne suis qu’une vieille pie ronflante. Dieu seul sait pourquoi je continue à traîner avec vous, bande de sorcières.
Clarice éclata de rire et riposta « C’est parce qu’on est les seules à ne pas avoir peur de toi et à oser te dire en face que tu es vieille et que tu ronfles. Mais ne t’inquiète pas, on en est toutes là. "


"Tu sais, je ne crois pas beaucoup aux miracles. Ce qui doit arriver arrive, et vice versa. Et on s'adapte aux événements, ou pas." 


Ma note : 18/20

Editions Actes Sud, lu en format ebook

336 pages


dimanche 15 février 2015

Dangerous Perfection d'Abbi Glines



Résumé :
Décidée à se libérer de son douloureux passé et de vivre enfin sa vie, Della entreprend un road-trip en solitaire. De passage en Floride, elle croise sur sa route le beau Woods. S'ensuit une nuit passionnée, une nuit qu'ils avaient prévue sans lendemain.
Mais un coup du destin les réunit de nouveau quelques mois plus tard. Sauf que Woods doit se marier avec une riche héritière et que Della est encore trop fragile pour s'engager dans une relation. Pourtant, face à l'ampleur de leurs sentiments, il leur est difficile de garder leurs distances…

Mon avis :

Tout d'abord je remercie Livraddict et les éditions JC Lattès (collection &moi) pour ce partenariat !

Voilà quelques temps déjà que je n'avais plus lu de chick-lit, peut-être en avais-je trop lu après la trilogie des Cinquante Nuances de Grey….

Mais ce fut avec un immense plaisir que j'ai pris ce roman pour m'installer à une terrasse au soleil pendant mes vacances : quelle belle compagnie j'ai eu avec Woods et Della !

Je suis entrée dans l'histoire dès les premières pages avec la rencontre entre Della et Woods.

Della, qui n'a rien connu du monde ni des gens, décide de partir en road trip solitaire avec la voiture de sa meilleure amie et l'on imagine très vite que cela risque d'être compliqué pour elle.

Le lecteur comprend très vite que Della a vécu une tragédie mais le mystère qui l'entoure reste entier et l'auteure ne livre que quelques informations au fur et à mesure des pages. On se demande qui elle est là et qui est ce charmant Woods qu'elle rencontre dans une station service.

Lui aussi promène "quelques casseroles" mais comme pour Della, l'auteure livre ses informations avec parcimonie… 

Ainsi, les chapitres se déroulent sans détail inutile (ce que j'ai beaucoup apprécié) et j'étais pressée de découvrir leur histoire. 

J'ai beaucoup apprécié le personnage de Della et j'ai admiré sa force de caractère mais j'ai regretté que, comme pour tous les romans du genre, ce soit toujours une jeune femme fragile qui rencontre le riche héritier…. Le schéma est malheureusement toujours le même… Certes leur parcours est semé d'embuches mais l'on sait comment se terminera leur histoire et je crois que c'est vraiment un élément qui me perturbe car je recherche plus de surprises.

En revanche, j'ai apprécié que l'entier du livre ne soit pas dédié à l'érotisme et qu'il y ait, derrière une histoire d'amour, des personnages forts, très bien décrits et intéressants. 

J'ai donc passé un chouette moment avec cette lecture que je recommande à toutes celles (et ceux :) ) qui aiment ce genre de roman. 


Ma note : 16/20

Editions JC Lattès, collection &moi

261 pages

dimanche 1 février 2015

L'instant précis où les destins s'entremêlent d'Angélique Barberat




Résumé :

Une tache rouge sur l’oreiller, juste sous les cheveux de sa maman, morte sous les coups de son mari. Voilà ce que le petit garçon a vu, à cinq ans… Pour survivre, Kyle se jette à coeur perdu dans la musique, que sa mère aimait tant. Vingt ans après, devenu leader d’un groupe de rock, il est célèbre dans le monde entier. Mais inapte au bonheur.
Coryn, elle, a grandi dans une banlieue sans charme. À dix-sept ans, elle tombe dans les bras de Jack Brannigan, qui fou amoureux l’épouse, mais, jaloux et violent, l’enferme dans une prison dorée, « Parce que tu m’appartiens… »
Comment ces deux êtres que tout semble séparer auraient-ils la moindre chance de s’aimer ? Pourtant, à l’instant précis où les destins s’entremêlent, chacun d’eux sait que sa vie ne sera plus jamais la même.

Mon avis :


Cela faisait un moment que ce roman me faisait de l oeil, je l'ai acheté dès que j ai lu le résumé mais il a trainé un moment dans ma PAL et je ne saurais pas dire pourquoi.

Peut-être le résumé, à la fois tentant m'a fait craindre une histoire trop dure, un récit empli de tristesse ou pire, de trop bons sentiments ?

Pourtant, il n'en est rien : une partie de l'histoire est certes cruelle mais le destin de deux personnes que tout oppose mais qui se retrouvent dans la souffrance nous est comptée de façon simple et sans faux-semblant. On sait que quelque chose de merveilleux va leur arriver et on espère qu'avec toutes les souffrances qu'ils ont vécues, ils connaitront enfin le bonheur.

L'auteure décrit avec précision les souffrances traversées par Kyle et Coryn et très vite j'ai été prise dans l'histoire. Peu de phrases inutiles, un concentré de sentiments, tout ce que j'aime et c'est ainsi que les pages se tournent et que nous arrivons à la vitesse grand V à la fin de l'histoire.

J'ai vraiment passé un bon moment avec cette lecture, les thèmes abordés le sont de façon sincère et approfondie et c'est avec une très belle plume que l'auteure nous livre ce roman.

Et c'est encore aujourd'hui, plus d'une semaine après avoir terminé cette lecture que je me demande où se trouvent l'instant précis où les destins s'entremêlent….

Citations :
"On ne sait pas pourquoi on accepte les choses. Peut-être parce qu'elles viennent doucement...Petit à petit. Sans bruit. Peut-être parce qu'on ne s'y attend pas et qu'on ne s'en rend pas vraiment compte... Ou bien est-ce parce qu'elles sont si horribles qu'on ne peut y croire ?"


"Un regard et tout change. Un regard et rien n'est plus pareil... Une rencontre. Des atomes qui s'accrochent et laissent des traces indélébiles. Une vie qui sort de son orbite."



Ma note : 18/20
Editions Michel Lafon, lu en format ebook.

 

dimanche 18 janvier 2015

La dernière lettre de son amant de Jojo Moyes



Résumé :
Deux époques, deux destins de femmes.
Jennifer vit dans une cage dorée sur la Riviera pendant les années 1960. Depuis son accident de voiture, elle a perdu la mémoire… jusqu'au jour où cette femme mariée redécouvre les lettres de son amant.
Quarante ans plus tard, Ellie retrouve cette correspondance amoureuse. Au fil de son enquête, la jeune femme va reconsidérer sa conception de l'amour et surtout son histoire avec un homme marié. La dernière lettre changera leur vie à jamais.

Mon avis :
J'avais lu cet été Avant toi du même auteur et j'avoue que ce roman fait partie de mes coups de coeur de l'année 2014.

J'ai mis un certain moment à commencer La dernière lettre de son amant car il m'est arrivé plusieurs fois d'être déçue dans la lecture d'un autre roman d'un autre auteur qui m'avait fait si forte impression.

Mais 2015 est là et je me suis dit que finalement, il y aurait peut-être un nouveau coup de coeur pour cet autre roman de Jojo Moyes.

J'avoue que le résumé m'a fait grande impression : deux femmes, deux époques, tout les diffère et pourtant elles nourrissent un point commun, un amour impossible.

L'histoire est donc bien partie, on alterne des chapitres sur Jennifer et sur Ellie, mais il n'est pas difficile de s'y retrouver et on a hâte de retrouver Ellie quand on est avec Jennifer et vice-versa. Les chapitres commencent par des lettres d'amour (email et sms) divers et variés et on remarque avec horreur (et rires) que les écrits ne sont pas toujours emprunts de bons sentiments. 

Les personnages principaux, Jennifer et Anthony, Ellie et John m'ont tout de suite été sympathiques, on se les imagine très vite et on découvre aussi par cette lecture la condition de la femme dans l'Angleterre des années 60. 

Jennifer n'est pas simplement la princesse d'une prison dorée, c'est une femme qui doit se battre contre la société, contre son mari et contre elle-même et son combat a certainement trouvé écho dans celui de nombreuses femmes à cette époque.

Cependant, autant l'histoire de Jennifer et d'Anthony est pleine de rebondissements et cache une véritable bataille personnelle et commune, autant celle d'Ellie est cousue de fil blanc et un peu "plate".

J'ajouterai que si le thème traité dans Avant toi était un sujet délicat, traité avec une très belle douceur, celui de La dernière Lettre de son amant est plus quelconque et m'a déçue.

Je dirai donc que ce roman n'est pas un coup de coeur et même si j'ai passé un excellent moment, le manque d'intrigue et de profondeur dans l'histoire d'Ellie et la romance comme thème principal m'ont un peu déçue.

Citation :
« Être loin de toi – à des milliers de kilomètres – ne m’apporte aucun réconfort. Le fait de ne plus être tourmenté par ta proximité, placé devant la preuve quotidienne de mon incapacité à obtenir la seule chose que je veux vraiment, ne m’a pas aidé à cicatriser. Ça n’a fait qu’empirer les choses. Mon avenir s’étend devant moi comme une route déserte et sombre. »

Ma note : 15/20

Lu en format Ebook


Ce roman entre dans le cadre du Challenge

vendredi 9 janvier 2015

13 à table, recueil de nouvelles


Résumé :


13 des plus grands auteurs français actuels pour 13 nouvelles autour d'un thème commun : un repas. Intrigues policières, réunions de famille qui dérapent, retrouvailles inattendues... Du noir, de la tendresse, de l'humour, de l'absurde, à chacun sa recette. 13 repas à déguster sans modération, alors à table !

Mon avis :


Un recueil de nouvelles de 13 grands auteurs français et en plus pour la bonne cause, je ne pouvais pas passer à côté.

Et quel plaisir j'ai eu ! Je lisais des nouvelles pour la première fois et cela m'a beaucoup plu. Le rythme est très différent d'un roman, les actions rapides, le style précis.

Grâce à ce recueil, j'ai découvert des auteurs que je ne connaissais pas et je dirai qu'en plus du plaisir de la lecture, il y a donc eu le plaisir de la découverte.

En revanche, un grande déception en ce qui concerne les nouvelles de deux auteurs que j'affectionne particulièrement : Marc Lévy et Guillaume Musso.
Une copinaute m'a dit que si un auteur est doué pour l'écriture d'un roman, où il a "la place" de créer son histoire, cela ne signifie pas qu'il est aussi à l'aise dans les nouvelles. Ceci explique peut-être cela…

Voici un rapide avis sur chaque nouvelle :
  • Olympe et Tatan de Françoise Bourdin : j'ai trouvé cette nouvelle un peu tristounette et fade. Il ne se passe pas grand-chose et le repas de "famille" est tellement aux antipodes de ce que je connais que j'ai eu du mal à me l'approprier.
  • Maligne de Maxime Chattam : on retrouve bien le style de l'auteur, l'histoire est mystérieuse et j'aurais souhaité avoir encore quelques pages !
  • Nulle, nullissime en cuisine d'Alexandra Lapierre : cette nouvelle est vraiment drôle, j'ai ri du début à la fin ! J'imaginais la tête des personnages pendant le repas !
  • Un petit morceau de pain d'Agnès Ledig : un doux mélange d'humour, de tendresse et d'espoir. J'ai adoré !
  • Mange le dessert d'abord de Gilles Legardinier : j'ai été scotchée ! L'auteur a décidé de parler de deux moments de sa vie et je dis WAHOU ! Une grande envie de découvrir les romans de cet auteur à la plume fantastique !
  • Une initiative de Pierre Lemaitre : j'ai trouvé cette nouvelle trop triste, un peu longue (si, si) et pour pas grand-chose au final…
  • Dissemblance de Marc Lévy : extrêmement déçue ! Non seulement l'auteur n'aborde pas le thème du repas mais en plus je m'y perdais dans les discours… 
  • Fantôme de Guillaume Musso : une nouvelle sympa, sans plus et rien de nouveau ! 
  • Jules et Jim de Jean-Marie Périer : je ne connaissais pas cet auteur, j'ai apprécié cette nouvelle qui m'a faite réfléchir.
  • Le Parfait de Tatiana de Rosnay : de l'humour noir comme je l'aime ! 
  • La Part de Reine d'Eric-Emmanuel Schmitt : une nouvelle qui m'a laissé sans voix ! Une leçon de vie en quelques pages
  • Gabrielle de Franck Thilliez : j'ai retrouvé Franck Thilliez avec un grand plaisir, même dans une courte nouvelle on retrouve sa plume ! J'ai adoré
  • Langouste blues de Bernard Werber : je ne connaissais pas cet auteur mais je l'ai découvert avec une excellente nouvelle, drôle et un peu "tordue" et qui m'a fait bien rire !
En résumé, hormis deux nouvelles vraiment décevantes, j'ai trouvé ce recueil excellent !

Mon classement :) :

1. Un petit morceau de pain 
2. La part de Reine
3. Mange le dessert

Ma note globale sur le recueil : 18/20

Editions pocket

273 pages

samedi 3 janvier 2015

Nalki Matricule 307 d'Alice Adenot-Meyer



Résumé :


Nous sommes en Serdane, pays écrasé sous le joug d'une dictature brutale et corrompue. En rentrant un soir de leur cours de musique, Nalki, quinze ans, et sa soeur Perle, treize ans, sont accueillis par des policiers venus les arrêter. Les deux adolescents sont séparés de leurs parents et déportés dans un camp de redressement. Soumis au travail forcé, ils vivent des heures particulièrement difficiles et rêvent de trouver un moyen pour regagner leur liberté.

Mon avis :

Tout d'abord je tiens à remercier Livraddict qui m'a permis, dans le cadre de mon tout premier partenariat, de recevoir Nalki Matricule 3017 des Editions du Lamantin. J'avoue que lorsque j'ai reçu, à la mi-décembre, le roman dans ma boîte aux lettres, ce fut Noël avant l'heure !

C'est donc avec un immense plaisir et une grande curiosité que je me suis lancée dans cette lecture pendant mes vacances de Noël !

Ce roman fait partie des lectures "jeunesse" et j'avoue qu'arrivée à la fin de ma lecture, je peux dire qu'il ne faut pas l'imaginer réservé aux jeunes.

En effet, l'auteure, bien qu'elle nous amène dans un pays imaginaire, la Serdane, nous décrit ce que doivent connaître les pays sous le joug de la dictature. Le camp de Blache m'a rappelé le camp décrit dans "Et si c'était un homme" de Primo Levi où la faim, les tortures , les humiliations et la déshumanisation sont quotidiennes. Ce roman traite donc d'un sujet grave mais d'une façon différente. Sur l'écriture tout d'abord : le ton est rapide, les chapitres sont courts et bien que les personnages principaux soient de jeunes adolescents, l'écriture est toujours riche.

Puis, et c'est ce que j'ai préféré dans Nalki, Matricule 307, le moment où l'auteure conjugue l'horreur du camp avec la douceur de la musique : j'avais presque l'impression d'entendre Nalki jouer du violon. Ces moments où Nalki joue dans l'orchestre ou avec le capitaine Vladàn sont autant de bulles de douceur dans un contexte injuste et difficile.

Très vite, on s'attache aux différents personnages et on souhaite tourner les pages pour connaître la suite de l'histoire de Nalki, Perle et Lilas et je me réjouis d'ores et déjà de lire le deuxième tome de la saga !

En conclusion, ce roman m'a permis de très bien terminer mon année de lecture 2014 et de bien commencer l'année 2015.


Ma note : 19/20 

Editions du Lamantin

300 pages

samedi 27 décembre 2014

La scène des souvenirs de Kate Morton



Résumé :

2011. La célèbre actrice Laurel Nicolson se rend dans le Suffolk, au chevet de sa mère âgée. Dans la ferme de son enfance, la comédienne est assaillie par les souvenirs, et plus particulièrement par les images d’un après-midi d’été étouffant, cinquante ans auparavant. Partie se réfugier dans une cabane perchée dans les arbres afin de rêvasser tranquillement, Laurel, alors adolescente, avait vu sa mère poignarder un inconnu. Un événement que personne n’avait évoqué par la suite. Hantée par ce drame resté secret, Laurel décide de plonger dans le passé de sa famille. Elle trouve dans le grenier une photographie datant de la Seconde Guerre mondiale qui lui révèle l’existence d’une certaine Vivien…

Mon avis : 


J'avais lu sur la toile de nombreux avis très positifs de ce roman et le 4ème de couverture ont fait que je me suis laissée tenter.

Si je vous dis que j'ai commencé la Scène des Souvenirs il y a plus d'un mois, je crois que cela veut tout dire (et ce ne sont pas les 692 pages qui me font tenir ce discours…)

L'histoire est certes très belle : Laurel, la fille ainée de Dorothy, a été témoin d'un drame pendant son jeune âge. Sa maman arrivée à la fin de sa vie, Laurel décide de découvrir ce qui s'est passé l'été de ce drame et ce qui a amené sa maman à retirer la vie d'un homme. Kate Morton nous amène alors sur la trace de la vie de Dorothy, dans le Londres de la seconde guerre mondiale. L'auteure sait réellement amener son lecteur dans cette période de l'histoire et je crois qu'il s'agit là de ce que j'ai préféré dans le roman. 

Il est construit en chapitres qui se déroulent avec Laurel en 2011, puis en chapitres où le lecteur retrouve Dorothy en 1941 et ces retours en arrière sont très agréables.

Les personnages ne sont pas très nombreux et l'on apprend à connaître chacun d'eux au fil des pages. Je dirai que la Scène des Souvenirs est l'histoire de Dorothy, de Vivien, de Jimmy et de Laurel. 

J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié le personnage de Vivien car c'est le personnage que l'on découvre le plus au fil de l'histoire mais aussi parce qu'elle a fait preuve d'un courage exemplaire sur tous les fronts. 

Bien que l'histoire soit très bien conçue (et quelle fin !! Incroyable !!) et bien cela n'a pas suffit à faire de cette lecture un moment toujours agréable. En effet, le texte connait de nombreuses longueurs, les descriptions sont souvent beaucoup trop longues et malheureusement, je me suis plus d'une fois endormie au bout de quelques pages…

J'ai un autre roman de Kate Morton dans ma PAL mais je ne pense pas l'ouvrir tout de suite…

Citation :

"Curieuse sensation que de se retrouver dans ce refuge si riche de souvenirs d'enfance, d'y croiser le regard de son visage adulte et creusé de rides. Comme Alice tombant dans le terrier du lapin - ou plutôt, y retombant, cinquante ans plus tard, et se rendant compte qu'elle était la seule à avoir changé."

Ma note : 13/20

Editions Pocket

692 pages

vendredi 21 novembre 2014

Entre mes mains le bonheur se faufile d'Agnes Martin-Lugand



Résumé : 


Depuis l'enfance, Iris a une passion pour la couture. Dessiner des modèles, leur donner vie par la magie du fil et de l'aiguille, voilà ce qui la rend heureuse. Mais ses parents n'ont toujours vu dans ses ambitions qu'un caprice : les chiffons, ce n'est pas « convenable ». Et Iris, la mort dans l'âme, s'est résignée.

Aujourd'hui, la jeune femme étouffe dans son carcan de province, son mari la délaisse, sa vie semble s'être arrêtée. Mais une révélation va pousser Iris à reprendre en main son destin. Dans le tourbillon de Paris, elle va courir le risque de s'ouvrir au monde et faire la rencontre de Marthe, égérie et mentor, troublante et autoritaire...
Portrait d'une femme en quête de son identité, ce roman nous entraîne dans une aventure diabolique dont, comme son héroïne, le lecteur a du mal à se libérer.



Mon avis :


A l'occasion d'un samedi shopping livresque, je l'ai vu dans le rayon et sans même lire le 4ème de couverture, il était dans mon panier ! Il faut dire que le précédent roman d'Agnès Martin-Lugand, Les gens heureux lisent et boivent du café m'avait fait grande impression.

Tout d'abord il faut savoir que les thèmes développés dans ces deux romans sont très différents : la perte d'un être cher, les regrets, l'autodestruction puis la reconstruction pour l'un et la découverte de soi, la mise à nu et la prise de risque dans l'autre.

Dans Entre mes mains le bonheur se faufile, le personnage principal, Iris, est une femme d'une trentaine d'années qui n'a jamais vécu que pour son mari médecin dans ce qu'on peut imaginer une vie bon chic bon genre, entourée de leurs amis (quoique finalement amis du mari) et de sa famille. Alors adulte, Iris se retrouve finalement confrontée à une évidence : elle est passée à côté de sa jeunesse, de ses rêves, voire même de sa vie.

Un enchaînement d'évènements vont pousser Iris à bousculer sa vie bien rangée mais peu satisfaisante et c'est avec un immense plaisir que nous la découvrons, tel un phoenix renaître de ses cendres et devenir celle qu'elle souhaitait…Quoique…
J'ai beaucoup apprécié le personnage d'Iris mais aussi celui de Marthe, cette femme que l'on imagine sans peine tellement paradoxale : forte et sensible, intransigeante, "sorcière" qui revêt soit son balai soit la lampe du génie d'Alladin :)
Quant aux personnages masculins du roman, Pierre, le mari, m'a agacée tout au long de ma lecture, il représente tout ce que je n'aime pas chez un homme !
Heureusement qu'il y avait Gabriel, ange déchu, tentateur et séducteur.
L'auteur nous fait réellement connaître ses personnages et nous fait évoluer avec eux, dans leur univers et dans leur quotidien. Une fois le roman commencé, il m'a été difficile de le poser tant je m'imaginais avec eux, c'était un réel plaisir !

Enfin, on retrouve la plume sincère du roman précédent avec un immense plaisir.

Un petit bémol malgré tout, j'ai trouvé que les quelques 50 dernières pages avaient un goût un peu trop prononcé de romance, un petit peu dommage…

Citation :

" Je me fis peur. Étais-je devenue vieille au point de les blâmer d'avoir des préoccupations de leur âge ? Elles étaient si insouciantes, si pleines de vie, leur avenir devant elles, elles se moquaient du regard des autres. A leur âge, j'étais sur le point de me marier. Finalement, je n'avais jamais été libre. A présent, j'étais juste envieuse, et je détournai les yeux du spectacle d'une jeunesse que je ne connaîtrais jamais. "





Ma note : 18/20


Editions : Michel Lafon

336 pages